Des Ethnologues Féminines Au Pays Des Hommes Nus… Chapitre 2 : Les Bonniches

Elles font les sales boulots que les gens ne veulent pas faire chez eux… Parfois même, les hommes de ces maisons les importunent… Le refus de l’abus passe par leur propre abus… leçon de self-défense… épicée de quelques exemples…
Parmi la diversité des témoignages reçus, les femmes de ménages ne sont pas les moins nombreuses. Qu’elles se dénomment elles-mêmes comme cela, qu’elles se nomment bonnes ou bonniches, femmes d’ouvrage ou femmes à tout faire, voire techniciennes de surface, nombreuses sont celles qui ont réagi à mes petites histoires. Parfois après avoir lu d’elles-mêmes ce que j’avais écrit, parfois en étant interpellées par des amies ou collègues qui les ont incitées à témoigner. Il y en eut aussi certaines qui témoignèrent pour d’autres.
Ce qui ressort de ces témoignages, c’est le sentiment évident d’un manque de respect de la part d’hommes envers ces dames qui accomplissaient les tâches ménagères chez eux. Ce qui fit dire à Ludivine, l’une d’entre elles :
- les hommes sont tous de gros dégueulasses, même si certains osent plus que d’autres. Mais dans la tête de chacun, ce sont les mêmes fantasmes libidineux…
Je laisserai à la charmante Ludivine la responsabilité de ses paroles, mais il faut bien avouer que les informations reçues pourraient donner des frissons dans le dos, et pas particulièrement des frissons de plaisir…
Mais il ne s’agit pas ici d’un site de militantes féministes, ni d’un site de dénonciations des maltraitances faites aux femmes, je me contenterai donc essentiellement de me centrer sur des histoires plus rigolotes, celles finalement où les femmes ont pris le dessus…
Passons quand même quelques secondes sur les attitudes de ces hommes, qui, toujours d’après Ludivine, considèrent que toute femme qui passe la porte de leur maison ou de leur appartement devient en quelque sorte leur propriété… Certains ont eu des attitudes proches du viol, d’autres se sont contenté de mains baladeuses, les derniers se sont adonnés au plaisir de l’exhibitionnisme.

Il est alarmant de constater que les situations les plus pénibles ont été vécues par celles qui avaient le moins de capacités à se défendre, et que les attouchements les plus violents n’ont été que très rarement sanctionnés. Il fallait le dire, et c’est la raison pour laquelle Sarah a accepté de me raconter ses anecdotes, histoire de faire comprendre à ses femmes qu’elles devaient et pouvaient se défendre.
En effet, face à des attitudes déplacées, les bonniches ont du répondant. Mais avant de tenter ici une classification des réponses que certaines ont pu apporter à ces mâles en rut, parlons encore un instant de ces hommes. Si certains ont eu des actes assez violents, d’autres ont été plus timides. Si certains ont eu les mains baladeuses, cela a été des frôlements pour les uns, des pelotages en règles pour d’autres. Si certains se sont exhibés, ce fut parfois derrière une porte quasi fermée, mais cependant suffisamment ouverte que pour faire apercevoir leurs fesses ou leur queue, parfois des expositions totales sans aucune pudeur, parfois avec l’ambition de faire considérer cette exhibition comme naturelle, parfois d’assumer l’obscénité de celle-ci.
Face à ce qu’elles considèrent comme des agressions avec violences physiques, celles qui ont osé se défendre n’ont pas cherché midi à 14 heures. Françoise a mis en œuvre ses cours de Karaté (quel con celui-là, s’attaquer à une ceinture marron de Karaté !), Lola, Patricia ou Anne ont, elles utilisé la traditionnelle petite bombe lacrymogène (ou son succédané, il paraît que le déo fonctionne pas mal pour se défendre !). Fabiola elle se sent un peu responsable d’avoir provoqué le strip-tease… Mais elle a finalement gardé la main sur la situation… Racontons cela un peu plus en détail…
Françoise avait à faire à un gros bonhomme qui se baladait à poil pendant qu’elle faisait le ménage… et qui prenait de l’assurance au fur et à mesure que le temps passait… À poil, il avait rapidement osé faire le pas… il avait d’abord feint le naturel, puis s’était laissé aller à des gestes et attitudes plus obscènes.
Il était ensuite passé aux allusions salaces. Face à de telles postures, Françoise n’avait manifesté que du dédain et du mépris, voire de l’agacement quand les positions ou les allusions s’étaient faites trop graveleuses. Il faut dire que le gars la payait bien pour 8h de travail par semaine au black, ce qui mettait pas mal de beurre dans les épinards de sa vie qu’elle gérait au mieux, en tenant compte des dettes que son ex-mari avait contractées et dont elle avait à assumer une part. C’est quand le gros bonhomme avait tenté de l’approcher, de la toucher qu’elle ne s’était plus laissée faire. Elle l’avait d’abord repoussé, fermement mais sans violence, puis de manière plus agressive, avant de le menacer… Tout ça le faisait rire, assuré de sa force masculine un peu bestiale.
Mais ce jour là, quand il l’avait approchée, la bite en érection, pour tenter de lui peloter les seins, elle avait vu rouge et s’était réellement défendue. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire. L’homme s’était retrouvé les quatre fers en l’air, les coucougnettes emprisonnées dans une main ferme.
- T’as fini tes cochonneries, gros dégueulasse. J’suis pas ton objet connard, j’suis un être humain. Tu me dois le respect. Dis-le moi que tu vas me respecter !
Pas de réponse du gros lard, un peu ahuri…
- Tu veux que je te les arrache ? Dis-moi que tu vas me respecter mon salaud ! Allez dis-le.
Et pour l’inciter à plus de participation, elle serra plus fermement ce qu’elle tenait en main.
- Bon d’accord, j’m’excuse, grommela le bonhomme.
- Ça ne me suffit pas. Je veux que tu dises que tu me respectes et que tu vas me respecter !
- pffff…
Une dose de pression supplémentaire…
- Aïe, mais tu me fais mal… salope… Bon, ok, t’as gagné… Je vais te respecter ! Je te promets.
Françoise aurait dû prendre davantage de précautions car après être allé se rhabiller, l’homme lui intima l’ordre de partir, ce qu’elle fit sans demander son reste… Travailler dans de telles conditions n’était plus un plaisir… Mais elle avait quand même perdu plusieurs heures de travail dans l‘aventure, et il lui fallait retrouver du boulot pour compenser la perte de ce licenciement… Elle aurait dû avoir une stratégie avec le bonhomme pour mieux négocier son départ…
Patricia et Anne avaient partagé les mêmes regrets.
Face à un exhib pour Patricia et à un peloteur professionnel pour Anne, la bombe lacrymogène avait été efficace. Après le jet de gaz salvateur, Patricia avait pris ses cliques et ses claques et s’était enfuie pour ne plus revenir. Anne elle avait repris son travail pensant que la leçon avait été suffisante… Mais c’était une erreur. Son boss tenta de la malmener, elle se défendit, le menaça, mais dû prendre finalement la porte sans recevoir le paiement des dernières semaines de travail…
Lola elle, avait eu une attitude plus stratégique. Tellement stratégique et tellement amusante (rétrospectivement s’entend) que j’ai envie de faire durer le suspens. Je raconterai son histoire plus tard (au chapitre 5 !)
Face à des exhibitionnistes assumés ou non, plusieurs femmes ont eu des conduites assez similaires, décidant de ne pas rester objet de l’exhibition des mecs, mais d’en devenir les actrices principales. Puisque les hommes exhibaient leur intimité, elles ont chacune décidé d’envahir cette intimité, leur laissant le moins d’espaces, de lieux ou de moments où ils pouvaient se retrouver seuls.

Racontons à titre d’exemples, les histoires de Fabiola ou Sophie…

Fabiola s’était beaucoup amusée des exhibitions furtives et mal assumées de Patrick, son lourdaud de boss. Elle l’apercevait au détour d’une porte avec un petit slip. Elle se rendait bien compte qu’il cherchait son regard, mais dès qu’elle apparaissait, lui disparaissait. Ça avait duré quelques semaines. Puis le slip était parti, mais les apparitions restaient très courtes. Face à cette timidité, Fabiola avait donc décidé de prendre les choses en main.
Patrick roulait parfois en vélo dans les bois… Et rentrait dégueulasse. Il avait d’ailleurs déjà salopé tout le travail que Fabiola venait pourtant de terminer. Quand un jour, elle entendit la porte du garage grincer, le bruit annonciateur du retour du cycliste, elle descendit pour le surveiller. Il semblait se demander ce qui se passait, mais il comprit quand Fabiola l’empêcha de passer.

- Ah non ! Vous n’aller pas encore salir le sol que je viens de nettoyer. Vous vous déshabillez ici et vous grimpez ensuite à la salle de bain…
Et Patrick de rougir, puis d’obéir tout penaud. Même le slip était boueux. Et Fabiola osa :
- Votre slip est dégueu’ aussi, allez hop !
Patrick hésita. Fabiola aussi. Puis elle s’entendit dire un deuxième « allez, hop ! » qui le décida. Puis, sitôt dénudé il fila sans demander son reste, passant devant le sourire qui marquait le visage de Fabiola.
Depuis cette petite altercation sympathique, chaque fois que Fabiola venait nettoyer la maison de Patrick, ce dernier filait faire sa balade. Et rentrait. Parfois crotté, parfois pas… Mais même non crotté, il avait décidé d’obéir scrupuleusement aux ordres de Fabiola… Et il se pavanait maintenant à poil dans la maison…
Fabiola savait que Patrick n’était pas un homme dangereux… Il était simplement heureux de se promener tout nu devant elle… Mais ça la dérangeait quand même d’être l’objet de son exhibitionnisme… Une espèce de témoin passif qui devait voir parce qu’il l’avait décidé… Elle choisit donc de participer… En complimentant (rarement), ou en se moquant gentiment (plus souvent)… Les compliments c’était plutôt pendant la période d’été qui rend les cyclistes nus si ridicules… blancs sous le short, le maillot et les chaussettes, bronzé aux bras, aux cuisses, aux mollets et sur le visage… Ses compliments qui admiraient ce bronzage étaient donc aussi un peu moqueurs, mais Patrick les prenait davantage comme compliments… Elle se moquait plus ouvertement de sa quéquette, et de sa supposée petite taille… C’est vrai que coincée dans le short cycliste, elle n’était pas bien vaillante quand il la déballait, mais elle retrouvait vite une taille « normale » (Mais que veut donc dire normale pour la taille d’une bite ?). Ce qui n’empêchait pas Fabiola ne la trouver trop riquiqui à son goût… Et de le faire remarquer… Patrick ne s’en formalisait pas, trop heureux qu’elle lui parle de son petit oiseau qu’il exposait avec plaisir… Il l’exposait parfois avec tellement de plaisir que cela se remarquait par ses frétillements… Elle éclatait de rire et avec son doigt, montrait le geste de l’érection, passant du doigt flasque et pendant à un doigt vigoureusement dressé… Puis elle quittait la pièce en riant… Aujourd’hui encore, la situation des deux comparses semble leur convenir…
Monsieur Carlier avait trouvé un stratagème pour que Sophie entre dans la salle de bain quand il était sous la douche. Il téléphonait lui-même avec son GSM sur sa ligne privée, et contrefaisait sa voix quand Sophie décrochait. Sophie avait expliqué que Monsieur n’était pas disponible pour le moment, et avait pris le numéro de téléphone du correspondant. Quand Monsieur Carlier était sorti de la douche, elle lui avait transmis le numéro, mais il s’était énervé disant que c’était un appel important et qu’elle aurait dû le lui passer.
- La prochaine fois, vous m’amenez le téléphone… Il y a des opportunités qui ne passent pas deux fois… C’est important pour moi !
La semaine suivante, alors qu’il était sous la douche, le téléphone avait à nouveau sonné. Il avait semblé à Sophie reconnaître la même personne. Elle avait donc été jusqu’à la salle de bain, avait entrouvert la porte et déposé le téléphone sur le meuble qui se trouvait à l’entrée. Monsieur Carlier lui avait gueulé de lui donner le combiné, et elle s’était résignée à entrer, ne sachant où poser les yeux.
Même scénario la semaine suivante, puis la semaine d’après… cela commençait à bien faire. Tout cela lui semblait bizarre et elle sentait de plus en plus le coup monté. Elle en était convaincue maintenant. Elle avait décidé de ne pas se laisser faire. Et la semaine suivante, prétextant la nécessité de prendre un produit dans la salle de bain, elle entra résolument dans la pièce pendant que l’homme s’y trouvait. Il était nu et se tripotait la nouille à qui mieux mieux… elle fit celle qui ne voyait rien, attrapa la bouteille recherchée et sorti avec un grand sourire qui se transforma en éclat de rire étouffé dès qu’elle eu refermé la porte… Yessssss ! C’était elle la patronne maintenant ! Une chose l’asticota cependant… Elle en était maintenant tout à fait certaine depuis qu’elle avait vu le GSM de l’homme dans la salle de bain. Elle avait compris que c’était lui qui l’appelait et cela pour lui montrer son zigouigoui…
Mais elle l’avait ainsi décidé… C’était elle la patronne ! Et ce fut comme ça les semaines suivantes. Jusqu’au jour où il se décida à fermer la porte à clé. Sophie resta dans le couloir ce jour-là… Mais elle avait trouvé du plaisir à humilier celui qui l’avait d’abord utilisée comme objet sexuel. Et elle confisqua la clé. Et Monsieur Carlier n’osa pas la réclamer. Pourtant il devait être sûr que c’était elle, la voleuse. Si Monsieur Carlier allait dans la salle de bain, elle attendait quelques minutes et le rejoignait sous un prétexte futile ou l’autre. Plus le temps passait, plus elle s’attardait. Elle se permettait même d’entamer la conversation, laissant Monsieur Carlier désemparé. Parce que si, auparavant il maîtrisait la situation, ce n’était plus le cas maintenant. Quand il avait élaboré son stratagème, il se paluchait à l’avance pour éviter l’érection quand Sophie faisait irruption… Mais comme il ne savait plus maintenant quand elle allait apparaître, ni si elle allait débarquer, il ne se préparait plus de la même façon. Et quand Sophie entamait la conversation, elle assistait régulièrement à des levées de bite que Monsieur Carlier aurait préféré de toute évidence éviter… Elle poussa même le vice jusqu’à rester un jour une demi heure dans la salle de bain, amenant Monsieur Carlier à rester sous la douche parce qu’il n’osait sortir pour dévoiler son piquet, qui par ailleurs n’était que faiblement voilé derrière un rideau de douche.

Nathalie.

Jean avait demandé à Nathalie de venir deux fois par semaine pendant les vacances d’été. Il voulait un tout grand nettoyage et avait estimé que Nathalie devait doubler son temps de travail pour tout réaliser. Nathalie ne s’était pas plainte, d’autant plus que pendant les vacances, d’autres parmi ses clients prenaient leurs congés ce qui diminuait ses rentrées financières. Jean entendait cependant profiter de longues vacances et il l’avait clairement annoncé à Nathalie. Lui ne travaillerait pas beaucoup.
L’été avait été chaud cette année là… Et Jean avait décidé de s’étendre sur un transat dès que Nathalie arrivait. Même si, vu l’heure matinale, le soleil ne chauffait pas encore beaucoup quand il s’installait. Et ce fut un strip-tease étalé dans le temps. Qui amusa Nathalie qui trouvait son patron assez ridicule. Le premier jeudi de juillet, c’était short, T-shirt et chaussettes dans des espadrilles (un peu ridicule quoi !) le mardi suivant, il avait ôté et chaussettes et espadrilles (ouf !). Puis ce fut le T-shirt qui disparut… Tout cela restait, ma foi, fort décent… La semaine suivante, le short laissa la place à un boxer, puis ce fut le slip, puis un string… Et la semaine suivante, un autre string ! Et pendant ce temps, Nathalie riait sous cape. Elle saisissait bien que ce grand mec réalisait un fantasme, et ça l’amusait… en même temps que ça la dérangeait. En effet, Jean assouvissait son fantasme en l’utilisant et sans lui avoir demandé son avis… Il est vrai que s’il avait demandé cet avis, le fantasme aurait sans doute été moins excitant, mais il n’en restait pas moins que malgré que ça l’amusait, elle était dans le même temps considérée comme cette chose qui ne comptait pas…
Elle aussi avait décidé de prendre les choses en main. À la vue de ce second string, elle décida d’agir… Elle s’approcha de Jean :
- Dis mon vieux…,
Elle le vouvoyait habituellement, mais la situation et le rôle qu’elle entendait maintenant jouer l’amenait à changer d’attitude.
- Dis mon vieux… T’en a pas fini avec ton cinéma ? Mais vas-y montre le moi ton zizi, on va pas encore attendre des semaines non ?
- Mais…, avait bêlé ledit vieux.
- Qu’est-ce qui vous prend Nathalie ?
- Il me prend que j’en ai marre de votre petit stratagème, de votre cinéma, et que maintenant, il est temps d’inscrire « THE END » à la fin de l’histoire. Alors tu vas te lever gentiment, et tu vas enlever ce string ridicule, comme ça t’en auras fini avec ton fantasme qui n’aboutit pas…
- Mais…
- Il n’y a pas de « mais », tu lèves ton cul, et tu te fous à poil.
Jean sembla résigné et se leva… sans pour autant faire glisser son string.
- Allez mon coco… ou tu veux que je t’aide ?
Et Nathalie se saisit du bout de tissu, ce qui provoqua un mouvement de recul de l’homme. Mais Nathalie ne lâcha pas… Elle tira un bon coup supplémentaire et arracha le mini vêtement.
- Voilà qui est mieux… T’es content non ? C’est ça que tu voulais ? Allez recouche-toi, et fait bien profiter ton truc du soleil… Moi, je retourne travailler… C’est pour ça que tu me paies non ?
Et Jean de se recoucher, vaincu, sur son transat, la bite à l’air, pendant que Nathalie se remettait à la tâche et nettoyait les volets, se désintéressant complètement de Jean. Ce n’est qu’au moment de partir qu’elle lui indiqua la suite de l’histoire : une interdiction évidente d’être vêtu d’un quelconque vêtement pour la semaine suivante.
C’est dans cette tenue ou plutôt cette « non-tenue » que Jean la reçu donc, et dans un état d’excitation qui décontenança quelques secondes Nathalie… Mais Jean resta placide et elle fut rapidement rassurée, elle ne courait pas de danger… Elle envoya Jean sur son transat et ne s’occupa à nouveau plus de lui. Jusqu’à l’heure qu’elle décréta être son heure de pause. Elle retrouva l’homme qui, voyant Nathalie approcher, permit à sa nouille de se transformer à nouveau en cannelloni.
- C’est ma pause… tu vas me laisse la place… Je vais me reposer un peu, tu peux aller me chercher un bon jus de fruits bien frais.
Jean hésita une seconde puis obtempéra… Il revint avec le verre qu’il tendit à Nathalie.
- Ok, maintenant, tu vas un peu marcher que je te regarde… Ouiiiii, tourne sur toi-même maintenant… saute… allez, vas-y saute que je m’amuse à regarder ton braquemard voltiger… Voilàààà… maintenant, la même chose, mais avec ton zizi tout mou… Comment ça, tu crois que ce n’est pas possible ? Mais si, c’est possible… Allez… Tu as 5 minutes pour m’arranger ça… Allez… Vas-y !
Et Jean s’éclipsa laissant Sophie siroter son jus.
- Le temps est écoulé !
Et Jean de réapparaître, la queue entre les jambes…
- Et bien tu vois que c’était possible… Comment t’as fait ça ?
- …
- J’entends pas ! Raconte à Tata Nathalie comment t’as fait pour avoir un petit zizi tout mou… Non ? Allez sale gamin… Raconte !
- Et Jean de murmurer : Je me suis masturbé…
- Tu quoi… ? cria Nathalie… plus fort… je n’entends rien.
Jean s’éclaircit la voix et annonça d’une voix plus forte : Je me suis masturbé…
- Ah, ça tu t’es masturbé… Comment t’as fait ? Tu me raconteras ça tout à l’heure ! Allez, maintenant, saute encore ! Et fait moi voltiger ce petit zizi tout mou ! Ah oui ! C’est pas la même chose hein ! Va me chercher un autre verre, puis je te laisse la place et je retourne travailler !
Et c’est ainsi que les choses se remettent en place… quelques minutes…
13 heures approchait. L’heure à laquelle Nathalie terminait son travail. Elle retourna Vers Jean qui l’attendait tout penaud, nu sur son transat…
- Comme ça, tu t’es masturbé tout à l’heure pour avoir un petit zizi… Ce qu’on m’avait raconté à moi, c’est que c’était pour avoir un gros zizi que les garçons se masturbaient… C’est pas vrai ça
- …
- C’est pas vrai ça ?
- Si, si, c’est vrai aussi…
- Ah ! Explique-moi un peu…
- …
- Tu sais pas expliquer ? Mais tu peux me montrer peut-être ? Allez, montre-moi comment tu fais pour attr un gros zizi !
Et, après quelques secondes d’hésitation, Jean s’exécuta… sous le regard amusé de Nathalie. La branlette dura quelques minutes sans que Jean n’arrive à aboutir…
La jeune femme arrêta le supplice…
- Bon, arrête gros zizi ! On va en rester là pour aujourd’hui… pour aujourd’hui, j’ai dit ! Mais je te le dis sérieusement… à partir de maintenant, c’est moi, et moi seule qui décide quand tu te déshabilles. Et tu es dorénavant prié d’être décent quand je viens chez toi !
Les semaines suivantes, Jean accueillit donc Nathalie bien habillé. Nathalie l’autorisa rapidement à adopter le short ou le maillot pour ses bains de soleil. Il n’y avait pas de raison qu’il ne profita pas de ses jours de congé pour bénéficier de ce soleil qui décidément avait décidé cette année de faire des heures supplémentaires. Une fois, elle le trouva avec le maillot à la mode du plombier, cette mode qui consiste à montrer le début de ses fesses. La sanction fut immédiate : fessée tout nu, et obligation de rester ensuite debout contre le mur, les fesses rouges (mais elle n’avait pas frappé si fort !) bien exposées. Et la semaine suivante, l’obligation de bronzer nu, en présence d’une copine de Nathalie… qui semblait plus confuse encore que Jean. Nathalie ne déshabilla plus Jean que pour cette raison là : le montrer nu de temps en temps à ses copines.
Elle était satisfaite. Elle avait refusé d’être l’objet de Jean et avait choisi d’être la maîtresse du jeu… Et elle se disait…
- Je suis sûre que ce mec lui aussi apprécie que ça se passe comme ça… mais c’est moi qui décide !
Quand elle m’a envoyé un mail qui racontait succinctement cette histoire, Nathalie m’avait expliqué qu’elle avait retrouvé dans mes récits ces trois choses : le refus d’être l’objet sexuel des fantasmes d’un homme, la fierté d’avoir pu réagir et d’asseoir sa position de patronne du jeu, mais aussi d’avoir organisé ce jeu de telle façon que finalement, le mec y trouve aussi son compte…

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